• Gauguin l’alchimiste au Grand Palais

    Forte d’un ensemble de plus de 230 œuvres de l’artiste,Gauguin l’alchimiste est une plongée exceptionnelle dans le passionnant processus de création du grand artiste. Elle est la première exposition du genre à étudier en profondeur la remarquable complémentarité des créations de l’artiste dans le domaine de la peinture, de la sculpture, des arts graphiques et décoratifs. Elle met l’accent sur la modernité et la variété du processus créateur de Paul Gauguin (1848-1903)...

    Autoportrait

    L'exposition montre la production de l’artiste dans toute sa diversité (peintures, céramiques et sculptures sur bois), à la lumière des recherches récentes sur les techniques et matériaux utilisés par Gauguin, s’appuyant notamment sur l’expertise d’Harriet K. Stratis, Senior Research Conservator à l’Art Institute de Chicago pour l’œuvre graphique de Gauguin, ou les travaux de Dario Gamboni, professeur titulaire à l’Université de Genève. Le parcours de l’exposition est ainsi ponctué de salles proposant une immersion dans les techniques et les méthodes de travail de l’artiste. À partir d’une trame chronologique, l'exposition est ponctuée d’un grand nombre de prêts exceptionnels (Les aïeux de Teha’amana, Eh quoi ! Tu es jalouse ?, Musée Pouchkine, etc.)


    « Du sujet au symbole » montre comment Gauguin, mû par une ambition artistique croissante, s’oriente vers des compositions de plus en plus investies de significations morales, qui deviennent le réceptacle de ses états intérieurs. Leur accomplissement se trouve dans la mise en scène du « terrible moi » souffrant et sauvage. Il construit lors de son premier voyage à Tahiti (1891) une imagerie personnelle de la vie tahitienne et une dimension mystique du monde originel perdu pour l'homme.

    Mahana no atua (Le jour de Dieu) - © the Art Institute of Chicago

    L’ultime section « En son décor » est centrée sur l’obsession de Gauguin, pour les recherches décoratives dans sa dernière période, aussi bien dans les intérieurs que dans l’évocation d’une nature luxuriante (Rupe Rupe, Musée Pouchkine). Œuvre d’art totale, sa case à Hiva Oa (la Maison du Jouir) vient parachever sa quête d’un âge d’or primitif. L’évocation numérique sous forme d’hologramme de la Maison du Jouir, présentée pour la première fois dans une exposition avec les sculptures qui ornaient son entrée, clôture le parcours par une découverte de la dernière maison-atelier de Gauguin. L’occasion d’offrir au public du Grand Palais une immersion inédite dans l’atelier de sa création.

     la Maison du Jouir de Gauguin à Atuona
     la Maison du Jouir de Gauguin à Atuona.


    Du 11 octobre 2017 au 22 janvier 2018 au Grand Palais.