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Le Sentier et ses légendes parisiennes
L'origine du mot Sentier se perd dans la nuit des temps. C'était peut-être le sentier des loups, chemin au milieu des gravas, attirés, affamés pour faire bombance dans la ville. C'est devenu aujourd'hui le sentier des louves. Les abords de l'ancienne enceinte, des enceintes devrait-on dire, ont toujours été propices à l'installation d'une population étrange et peu convenable : cour des miracles, ribaudes, truands, malfrats, égyptiennes, prostituées, filles folles de leur corps, malandrins, etc.
Nom peut-être dérivé de "chantier", permanent entre construction et destruction de trois enceintes (Philippe Auguste, Charles V, Louis XIII), il devait exister un sentier pour pénétrer dans la ville. Comme eux, nous suivrons les passages de la rue Saint Denis, de la rue Réaumur, rue du Caire pour terminer sur la butte de Beauregard, source de l’affaire des poisons et domicile de l’empoisonneuse célèbre Catherine Deshayes, dite La Voisin.
La nuit venue
La nuit venue, on claquait des dents dans la cour des miracles. Les loups ont disparu, mais les héritières de Marie l’Égyptienne sont toujours là, arpentant ces rues devenues maintenant le chemin des louves. Les noms de rues sont révélateurs d’un passé lubrique et compliqué.
On trouvera aussi sur le parcours de belles réalisations comme l'hôtel des dames de Saint-Chamond ou une église Notre-Dame née d'une Bonne Nouvelle. Laquelle ? Serait-ce celle de l’intervention de La Reynie pour nettoyer le quartier ? la naissance du fils tant attendu d’Anne d’Autriche ? la création de la ville neuve des gravois ? Réponse à la fin de la visite...
Parcours en semaine seulement sauf le lundi. Samedi par exception.
Questions & Réservations
Réponse sous un jour ouvré.
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