• Du temps des cerises aux feuilles mortes




    "Du Temps des cerises aux Feuilles mortes" est un site canadien créé en 2001 , l’année de la mort de Charles Trenet, par Paul  Dubé et Jacques Marchioro et dédié à la chanson française de 1870 à 1945. Son but est de faire connaître ceux qui, parfois dans l'ombre et souvent depuis longtemps oubliés, méritent d'être connus ou à nouveau être reconnus ainsi que les maisons d'éditions qui s'occupent de la distribution de leurs œuvres...



    Le site contient une chronologie, les premières versions d’anciennes chansons comme, par exemple, je chante (1937), la java bleue (1937) puis beaucoup d’autres en remontant l’horloge du temps comme les roses blanches (1925), La caissière du grand’café (1914), frou-frou (1908) etc. Une époque pourtant troublée, qui débute par la chanson des communards : Le temps des cerises (1870) et se termine avec la chanson de la libération : fleur de Paris (1944) et les feuilles mortes. Mais en France, comme chacun sait, quoiqu’il se passe, tout commence et tout finit par des chansons.

    Le point fort du site est incontestablement dans ses biographies d’artistes, extrêmement complètes et bien illustrées, par exemple Felix Mayol ici, ou Suzy Delair et surtout des interprètes beaucoup moins connus, mais qui font partie de l’aventure de la chansonnette. Une véritable encyclopédie avec un bon moteur de recherche.


        http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/index.html
    Accessoirement, cela me donne aussi l’occasion de terminer par un petit clin d’œil à Maurice Chevalier "plus parisien que les Parisiens"
    Maurice Chevalier “Ca s’est passé un dimanche” (1939)


    J’aurais pu venir au monde





    Vilain comme tout
    Maig’ comme un clou
    Chauve comme un g’nou
    Ou gros comme une mappemonde
    Le nez camard
    Avec des grosses pattes de homard
    Au lieu d’ça, c’est pas parce que j’suis bien vêtu,
    Mais r’gardez-moi si j’suis joliment fichu!
    Oh! Maurice
    Oh! Maurice
    Oh! Maurice oh!
    Dis-moi pourquoi qu’ta mère t’a fait si beau ?


                    (Ô Maurice – 1920)